C’est l’histoire d’une reconversion

Publié le par Isabelle

J’ai fait mes études à l’IUT de Besançon puis à l’ESC Grenoble avec l’idée d’avoir une vie professionnelle épanouie. Je travaille depuis 4 ans dans le marketing pour le marché suisse depuis Paris. Mon travail est intéressant mais il me manque quelque chose : la petite étincelle, l’impression de faire quelque chose qui a du sens et qui me rende heureuse.

Cela faisait un certain temps que je me disais que je voulais travailler dans la gastronomie mais quand on a un CDI ça n’est pas évident de tout arrêter pour se lancer. Je gardais donc ça dans un coin de ma tête.

La difficulté à changer de travail dans le domaine du marketing et certains évènements dans l’entreprise ont précipité ma remise en question. Je suis trop jeune pour aller au travail à reculons. Je n’ai pas de famille à charge, si je ne le fais pas maintenant je ne le ferai peut être jamais et j’aurai des regrets.

Mon projet : avoir une fromagerie, épicerie fine où je mettrai en valeur le travail de petits producteurs animés de valeurs fortes : qualité, terroir, tradition… Mais se lancer du jour au lendemain c’est un peu angoissant.

L’idée : commencer par une formation pour avoir toutes les clés en main. Après quelques recherches je vois qu’il y a une formation qui semble sérieuse, à Paris justement. Elle est dispensée par l’Ifopca : l’Institut de Formation et de Promotion des Commerces de l'Alimentation à l’initiative notamment de la Fédération Nationale des Détaillants en Produits Laitiers.

Coup de chance, je me renseigne à la période des inscriptions. Je constitue donc mon dossier, me rend à un entretien de motivation qui valide ma candidature et me lance rapidement dans la recherche de mon patron. En effet la formation est en alternance et je veux être sûre avant d’effectuer les démarches pour quitter mon emploi que je vais trouver une entreprise pour me former. A Paris le choix est merveilleux : maîtres fromagers, meilleurs ouvriers de France, boutiques toutes plus belles les unes que les autres. Et je constate avec étonnement que les CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) sont très recherchés par les artisans et tout particulièrement les profils en reconversion qui illustrent une vraie motivation pour le métier. Je porte donc mon choix sur la maison Androuët qui a une dizaine de boutiques à Paris, Londres et Stockholm.

Je fais un essai qui finit de me décider : je vais apprendre le métier au magasin du marché couvert de Passy dans le XVIème arrondissement. Tout a été très vite.

Publié dans Mon histoire

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M
Bravo Isa! Ce blog est une très bonne idée. (et je viens de l'ajouter dans mes liens favoris :)<br /> bises
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